La légende de Simonide veut que le système des aides mémoires aient été révélé à l'occasion d'un accident plutôt dramatique dont Simonide fût le seul survivant.

A cette époque, le moyen de communication le plus utilisé était sans doute l'oral et non l'écrit.

Les grands orateurs, les sophistes et rhéteur avaient besoin de techniques mnésiques, la mémoire naturelle était en effet jugée insuffisante tant les choses à retenir et à ordonner étaient nombreuses.

Toutes ces techniques mnésiques de cette époque étaient fondées sur un principe important : la supériorité de la mémoire visuelle sur la mémoire verbale.

Une des grandes méthodes consistait donc à substituer le texte par l'image ou la mise en scène de tranches de vie, de lieux.

On pourrait comparer cela à une véritable mise en scène d'images, de mots dans des scènes violentes, spectaculaires et chargés d'émotion pour être retenus plus facilement...


Si les Grecs et latins étaient en effet d'excellents orateurs,
ils n'en avaient pas moins quelques principes :
l'invention, la disposition, l'élocution, la mémoire et la prononciation sont les cinq parties qui constituent l'art oratoire selon le traité
ad Herennium.


Voici l'organisation de la mnémotechnique gréco-latine :


Parties de la rhétorique Mémorisation du discours
Invention Mémoire de choses.
Disposition Mémoire des lieux.
Elocution Mémoire des mots et des symboles.

L'orateur doit d'abord argumenter, trouver les propositions les plus convaincantes, les ordonner le plus légitimement possible,
il doit ensuite énoncer ces propositions et les mettre en mots, le discours devra ensuite être mémoriser pour être prononcé.